dimanche 8 août 2010

Personnalités décédées 2005-2006-2007

Personnalités décédées 2005-2006-2007Date de création: 24-05-2008 15:47Dernière mise à jour: 21-08-2009 22:54Lu: 583 fois
Personnalités décédées: Administration: Mahmoud Agha Bouayed, 75 ans, Conseiller auprès de la présidence de la République, premier directeur de la Bibliothèque nationale d'Algérie après l'Indépendance du pays (nuit du 26 au 27 juin 2006), ), Rabah Aissat, 60 ans, président Ffs de l'Apw de Tizi Ouzou (assassiné, 12 octobre 2006), Abdelhamid Latrèche, 74 ans, ancien officier de l'Aln et de l'Anp, ancien secrétaire général du Mdn et ancien ambassadeur, président de la commission de la Défense nationale au Conseil de la nation ( 8 janvier 2007), Abdelkader Hadj Ali, 93ans, Ex-Sg du ministère de la Justice puis du gouvernement jusqu'à sa retraite en 1979 (15 avril 2007), Said Zerrouki, 49 ans, directeur général des Libertés publiques et des Affaires juridiques au ministère de l'Intérieur (9 août 2007), Communication: Sadek Aissat, 51 ans, journaliste et écrivain (4 janvier 2005), Tarik Boucebci dit Pecos , 67 ans, journaliste de radio (14 mai 2005), Nabil Belghoul, 31 ans, photographe de presse (2 juillet 2005), Rabah Sâadallah, 78 ans, journaliste sportif (28 août 2005), Tayeb Benabid, cadre honoraire à la retraite de l'Enrs (19 décembre 2005), Abdelkader Essalhi dit Kaddour Tlili, 89 ans, ancien directeur du Progrès de Guelma de 1951 à 1956, puis journaliste, correspondant d'An Nasr, El Moudjahid et El Hadef (29 décembre 2005 ), Nora Benyaagoub, 53 ans, journaliste, correspondante d'El Watan à Djelfa (15 janvier 2006), Azzedine Messaâdia, 46 ans, directeur du quotidien sportif Planète sports (7 avril 2006), Sihem Belbarki, 35 ans, journaliste à la l'Entv (30 juillet 2006), Nacer Harchaoui, 56 ans, ancien athlète et journaliste sportif à la Voix de l'Oranie (22 août 2006), Simon Malley, 85 ans, journaliste ayant défendu, à travers ses " couvertures ", du siège de l'Onu à New York, la cause algérienne, fondateur et directeur de l'hebdomadaire Afrique -Asie (7 septembre 2006), Isabelle Vichniac, 90 ans, ancienne correspondante du journal Le Monde en Suisse, militante de la cause algérienne (1er novembre 2006), Jean -Jacques Servan Schreiber, 82 ans, patron de presse, fondateur de L'Express, militant de la décolonisation de l'Algérie (6 novembre 2006), Khaled Mahrez, 49 ans, ancien journaliste de l'Aps, ancien co-responsable du bureau de la Fij à Alger et journaliste à MedEnergie (28 novembre 2006), Abderrahmane Mahmoudi, 53 ans, journaliste, directeur fondateur du quotidien Le Jour d'Algérie et de l'hebdomadaire Les Débats (16 février 2007), Djamel Toualbi, 54 ans, journaliste de l'Enrs (9 mars 2007), Moussaoui Mohamed Sadek, 72 ans, un des fondateurs de l'Aps à Tunis, créateur du Centre national du cinéma de Ben Aknoun et ex-Sg du ministère de l'Information (13 avril 2007), Zaidi Sekia, 50 ans, journaliste et enseignant en Communication à l'Université d'Alger (29 juin 2007), Benseghir Ahmed, 35 ans, journaliste et nouvelliste (15 juillet 2007), Mohamed Ali Khouazem, 77 ans, un des premiers journalistes d'Ech Chaâb, spécialiste du Machreq arabe (12 août 2007), Riadh Boufedji, 58 ans, animateur de radio et de télévision ( dont l'émission " Tout est possible ") et ancien cadre du Tourisme (20 septembre 2007), Belaid Ahmed, 73 ans, un des pionniers de la presse nationale passé par An Nasr, El Moudjahid et l'Aps…, spécialiste des problèmes économiques et de l'énergie (1er octobre 2007), Abdelouahab Sehab, 34 ans, journaliste à Radio Skikda Fm, suite à un accident de la route en mission en octobre (13 décembre 2007), Boubaker Adjali, 68 ans, à New York, journaliste et documentariste indépendant (14 décembre 2007), Habib Boumaza, 63 ans, journaliste au Quotidien d'Oran (28 décembre 2007), Hamid Kechad, 53 ans, journaliste et producteur-animateur radio (3 janvier 2008), Mohamed Belkhir, 68 ans, ancien journaliste à l'Aps et ancien sous-directeur au ministère de l'Information (15 mars 2008), Meriem Yacine (Meriem Bachtoubji), 66 ans, journaliste à la radio Chaîne 3 durant 40 ans et ex-rédactrice en chef (24 mars ), Culture (dont religion): Brahim Izri, 51 ans, musicien (4 janvier 2005), Aicha Haddad, 68 ans, peintre (24 février 2005), Djamal Amrani, 70 ans, poète et journaliste (2 mars 2005), Sabah Essaghira, 53 ans, musicienne (21 mai 2005), Hamidouche, 46 ans, musicien (5 juin 2005), Cheikh Hadj Hamou Ben Omar Fekhar, 86 ans, savant de rite ibadite (18 juin 2005), Othmane M'Barek dit Baly, 52 ans, musicien (18 juin 2005), Mohamed Lakhdar Essaihi, 87 ans, poète (22 juillet 2005), Mohamed Tahar Foudhala, écrivain (20 juillet 2005), Aziz Djemane, 34 ans, musicien et animateur (23 juillet 2005), El Habib Hachelaf, 81 ans, écrivain (1er août 2005), Djamaa Eddine Bencheikh, poète et écrivain (8 août 2005), Nina Hayet, née Aicha Belhalfaoui, écrivain(16 septembre 2005), Najia Abeer née Benzegouta , 57 ans, écrivaine (22 octobre 2005), Amar Chettaibi, 54 ans, directeur de la Cinémathèque de Annaba et animateur culturel (15 novembre 2005), Kheireddine Amroun, 38 ans, comédien au Tr de Bejaia (21 novembre 2005), Ahmed Abdeldjabar Tidjani, Khalife général de la zaouia Tidjania, 85 ans (26 novembre 2005), El Hachemi Saidani, 60 ans, romancier et ancien journaliste (19 décembre 2005), Abdelkader Farrah, 79 ans, scénographe (21 décembre 2005), Salim Merabia, 64 ans, journaliste puis directeur artistique de théâtre (28 décembre 2005), Sidi Mohamed Ben Mebarek Erragani, 76 ans, Cheikh de la zaouia de Reggane (2 janvier 2006), Bendebbagh (de son vrai nom Debbagh) Mostefa, 100 ans (1906-2006), artiste peintre (22 janvier 2006), Abdelkrim Hadj Eddine Sari, 82 ans, président de la section de Tlemcen de l'Association nationale des zaouias (24 janvier 2006), Mohamed Esseghir, 80 ans (1926-2006), artiste-peintre ( 26 janvier 2006), Halam Djilali, 54 ans, écrivain et universitaire (9 février 2006), Bouakaz M'Barek, 35 ans, comédien (18 février 2006), Cheikh Zoubir El Kebiri dit Osmane, 86 ans, Imam à Blida (12 mai), Bediaf Sâadia, dite Chikha Rimiti,83 ans, chanteuse et doyenne du rai algérien (15 mai 2006), Hadj Banouh Mosbah, 97 ans, leader spirituel de la communauté ibadite (17 mai 2006), Zerrouk Daghfali, 57 ans, poète et parolier (24 juin 2006), Bouhasoun Lekbir, Cheikh de la zaouia de Kerzaz, Béchar (13 Juillet 2006), El Hachemi Guerouabi, 68 ans, chanteur de châabi (17 juillet 2006), François de Villaret, dit Abderrahmane (93 ans), père blanc ayant vécu plus de 40 ans à Djelfa, Naguib Mahfouz, 94 ans, écrivain égyptien, prix Nobel de littérature 1998 (30 août 2006), Gillo Pontecorvo, 86 ans, réalisateur du film " La bataille d'Alger " (12 octobre 2006), Mohamed Bouamari, 65 ans, cinéaste (1er décembre 2006), Adel Merrouche, 27 ans, directeur artistique du Festival Dimajazz (9 janvier 2007, décès accidentel), Nacer Amokrane, 46 ans, chanteur kabyle (19 février 2007), Cheikh Zoui Mohamed, 84 ans , cheikh de la zaouia de Sidi El Hadj Mohamed de Saida (18 mars 2007), Sid Ali Melouah, 58 ans, bédéiste, scénariste et designer publicitaire (4 juin 2007, après une opération chirurgicale du cœur, en France), Rachedi Mohamed, 64 ans, chanteur (23 juin 2007), André Chouraqui, 90 ans, écrivain et penseur juif français, natif de Ain Témouchent (10 juillet 2007), Hadj M'Hamed Mohamed Benamar, 79 ans, cheikh de la zaouia de Ain Kebira (18 septembre 2007), Cheikh Mohamed Bouzouzou, 89 ans, Imam de la grande mosquée de Genève, fondateur du journal El Manar dans les années 30 (5 octobre 2007), Mâamar Bouzeggouta, 82 ans, enseignant à la retraite, historien…et père de Naja Abeer, écrivaine décédée en octobre 2005 (9 janvier 2008), Cheikh Benguerfi Mohamed, 87 ans, musicien (15 janvier 2008), Arab Ferroudja, dite La Yamina, 102 ans, ancienne vedette de la chanson féminine kabyle (24 janvier 2008), Karim Zenasni, 44 ans, comédien (15 février 2008), Rachid Alliche, 55 ans, auteur et animateur de radio (18 mars ), Défense: Larbi Benacer, 56 ans, général de l'Anp, Directeur général de la justice militaire (1er septembre 2005), Lakhhal Ayat Medjdoub, 75 ans, général à la retraite, ancien responsable de la Dgps (4 juin 2006),Fouad Senhadji, 64ans, général, spécialis- te des Transmissions (15 février 2007), Mohamed Rabah Boutella, 83 ans, moudjahid de l'Aln et colonel à la retraite de l'Anp, ex-Dg d'Air Algérie (16 juillet 2007), Smain Lamari, 66 ans, général-major auprès du Drs/Mdn et négociateur auprès de l'Ais (28 août 2007), Yahia Rahal, 72 ans, général à la retraite, premier pilote de l'air formé de l'Aln en juillet 1957 (29 février 2008), Education : Mohamed Mehadda, 51 ans, professeur de droit à l'Université de Biskra et auteur d'une quinzaine d'ouvrages spécialisés (27 mars 2006), Mohamed Khezzar, recteur de l'Université Colonel Hadj Lakhdar de Batna (17 mars 2007), Rachid Bourouiba, 94 ans, professeur d'université à la retraite, historien, ex-doyen de l'Université d'Alger et premier directeur du 1er degré chargé de préparer la rentrée scolaire 1962-1963 ( 3 avril 2007), Kaci Tahar, 63 ans, ancien secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle du premier gouvernement A. Ouyahia, normalien et ancien haut fonctionnaire de l'Education nationale (25 avril 2007), Taleb Ahmed, 57 ans, enseignant, directeur de Cem et romancier( août 2007), Yahia Bouaziz, 78 ans, enseignant du supérieur et historien (7 novembre 2007), Environnement : Yassine Chabbi, 54 ans, naturaliste, chercheur en écologie, enseignant-chercheur en biologie (15 février 2008), Finances : Smail Mahroug, 79 ans, ancien ministre des Finances (11 janvier 2006), Mohamed Al Azhar Alloui, ex-Dg de Kalifa Bank (15 mars 2006), Lahbib Djafari, 70 ans, ex-Pdg de la Banque nationale d'Algérie et de la Cnep (12 mars 2007), Larbi Boumaza, 55 ans, Directeur général du Budget au ministère des Finances (16 mars 2007), Habitat : Chaâbani Louardi, 85 ans, entrepreneur en bâtiment et membre fondateur de la Confédération algérienne du Patronat (8 mars 2007), Histoire: Abdelkrim Souici, ex-président de l'Amicale des Algériens en Europe et ex-ambassadeur à Cuba (8 janvier 2005), Mahmoud Guennez, 71 ans, ex-ministre des Moudjahidine (10 mars 2005), Abdessamed Benabdallah (30 mars 2005), Salah Boubnider,79 ans, (29 mai 2005), Mohamed Chebbaki dit Chebbouki, 89 ans, (13 juin 2005), Tayeb Boulahrouf, 83 ans, ex-ambassadeur (27 juin 2005), Bouziane Tlemçani (1er novembre 2005), Abdallah Fadhel,74 ans, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports et ex-ambassadeur (11 novembre 2005), Jacques Charby, homme de culture et comédien français, originaire d'Algérie, militant actif de la cause algérienne avec, entre autres, le Réseau Jeanson (1er janvier 2006), Tayeb Kharaz, 81 ans, moudjahid et commandant des Scouts algériens (15 février 2006), Mandouze André, 90 ans, écrivain, spécialiste de la pensée augustinienne, militant de la Révolution algérienne, enseignant à la Faculté d'Alger de 1945 à 1956 (5 juin 2006), Kaddache Mahfoud, 85 ans, historien, professeur d'Université, membre fondateur et dirigeant des Sma (30 juillet 2006), Vidal-Naquet Pierre, 76 ans, historien et soutien de la Révolution algérienne (30 juillet 2006), Mimouna Bouaziz, 71 ans, moudjahida et Vve du Colonel Ben Haddou Bouhdjer dit Athmane, chef de la wilaya V historique (24 septembre 2006), Said Amrani, 83 ans, fondateur de la première association de la jeunesse algérienne affiliée au Ppa, membre du groupe à l'origine du soulèvement du 8 mai 1945, directeur du Peuple, ancien ministre, premier directeur général de la Sned (25 septembre 2006), Abdelhamid Kahlerras, membre du commandement historique de la wilaya II, 76 ans (5 décembre 2006), Jean Van Lierde, intellectuel belge ayant soutenu activement le Fln durant la guerre de libération nationale, 80 ans (15 décembre 2006), Tahar Hamdi, moudjahid et ancien ministre du Travail, 74 ans (16 décembre 2006), Soufi Mohamed, 88 ans, premier directeur de la Radio algérienne émettant de Nador au Maroc (22 décembre 2006), Mostefa Lacheraf, 90 ans, personnalité politique et historique, diplomate, homme de lettres et ancien ministre (13 janvier 2007), Attia Fadela, 70 ans, moudjahida, membre de l'Aln-Malg ( 15 février 2007), Tahar Bouderbala, 80 ans, ex-membre du Cnra et ex-mouhafadh du Fln (9 avril 2007), Mostafa Merarda, dit " Benouni ", 79 ans, moudjahid de la première heure, ancien commandant de l'école des cadets de la Révolution, député de 1972 à 1982 ( 19 mai 2007), Boualem Dekkar, dit Ali Guerraz, 73 ans, un des membres fondateurs du service des Transmissions du Malg (24 mai 2007), Khatir Bachir, dit Hamza, 72 ans, moudjahid et colonel de l'Anp à la retraite (25 novembre 2007), Yacef Dahbia, 90 ans, mère du chahid " Petit Omar " (8 décembre 2007), Messaoud Boukadoum, Si El Haouas, 97 ans, moudjahid, figure emblématique du nationalisme, ex-Sg du ministère des Affaires extérieures du Gpra en 1958, représentant du Gpra en Yougoslavie en 1960-1962, ambassadeur (26 décembre 2007), Nafissa Ben M'hidi-Azouz , 86 ans, moudjahida et sœur aînée de Larbi Ben M'hidi (23 janvier 2008), Abdessalem Habbachi, 83 ans, membre du groupe historique des " 22 ", président de la Commission nationale indépendante des élections présidentielles en 1995, médiateur de la République (14 mars 2008), Justice : Azzouz Djilali, 42 ans, directeur de l'établissement pénitentiaire d'El Harrach (21 décembre 2007), Population: Hadj Lalia, 102 ans (1904-2006), doyenne d'El Matmar,Relizane (20 mars 2006), Flih Yamina, 120 ans (doyenne des Algériens, décédée à Boukhalfa, Tizi Ouzou), El Hadja Abou Fatima, 117 ans, doyenne des Beni Chougrane, Mascara (13 octobre 2006), Tachenni Keltoum, née Meziani, 120 ans, doyenne des Ath-Zikki, Kabylie (31 mars 2007), Chahbouni Houria, née Amrane, 110 ans, doyenne de la wilaya de Boumerdès (29 avril 2007), Lalla Aicha bent Benalia Toumi, 103 ans, doyenne d'In Ghar près de Tamanrasset, guérisseuse traditionnelle (29 juin 2007), Mokeddem Amar, dit Hadj Rezki, 102 ans, doyen de Tizi Ouzou (18 août 2007), Galina Djougachvili, 69 ans, petite-fille de Joseph Staline, spécialiste dela littérature maghrébine, mariée à un Algérien, Hocine Bensâad, un universitaire (27 août 2007 à Moscou), Mansouri Hadjila née Benslama, 102 ans, doyenne de la Tizi-Ouzou (8 février 2008), Relations internationales: Ali Belaroussi, 62 ans, diplomate (22 juillet 2005, enlevé à Bagdad puis assassiné), Azzedine Belkadi,47 ans, diplomate (22 juillet 2005, enlevé à Bagdad puis assassiné), Mohamed Lamine Allouane, moudjahid au Malg/Aln, ex-ambassadeur et ancien Secrétaire-général adjoint de l'Oua (19 novembre 2005 ), Noureddine Harbi, dit Ali, 70 ans, ancien diplomate de 1962 à 1994 et vice-ministre des Ae de 1984 à 1988 (12 mai 2006), Abderrahmane Cheriet, 75 ans (1931-2006), diplomate et ancien Dg de la Rta de 1971 à 1978 (7 juin 2006), Hadi Messaoud, 67 ans, diplomate et ambassadeur à la retraite (7 septembre 2006), Moncef Benhadid, Consul- adjoint d'Algérie en Tunisie (13 septembre 2006, accident de la circulation), Farida Badsi, épouse Bakacem, 60 ans, diplomate, consul général, membre de la commission des droits de l'homme de l'Onu (21 juin 2007), Driss Basri, 69 ans, ancien ministre de l'Intérieur marocain (27 août 2007 à Paris), Georges Habbache, 82 ans, fondateur du Fplp palestinien (26 janvier 2008 à Ammam), Tefiani Mohamed, 49 ans, diplomate, directeur des affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, ex-ambassadeur (13 février 2008), Société : Laid Boudrâa , 53 ans, célèbre crieur public à Relizane ( 15 mai 2006), Santé : Abdelmadjid Bensalah, 84 ans, doyen des médecins de Annaba (17 mai 2006), Omar Boudjellab, 76 ans, moudjahid, professeur de cardiologie, ancien ministre de la Santé (25 juin 2006), Abdelkrim Benkhelil (71 ans), professeur de cardiologie (9 août 2007), Ouchfoun Abdelkrim, 68 ans, épidemiologiste et ancien Dg de l'Insp (26 novembre 2007), Sciences: Mohand Aoudjehane, 93 ans, agrégé de la Sorbonne, professeur de mathématiques, enseignant connu (20 mars 2007), Sports : Kader Firoud, entraîneur de football de Nîmes et de l'équipe nationale de football (2 avril 2005), Achacha Abdelhalim, arbitre de football (20 novembre 2005), Mokhtar Abdenouri, 81 ans, ex-président du Moc de Constantine (4 décembre 2005), Megherbi Achour, 56 ans, médaille de bronze en lutte, dans la catégorie des plus des 100 kg, aux Jeux africains de 1978 (17 avril 2006), Benkari Ahmed, dit Rachid Kazima, 69 ans, ancien joueur de l'Ess vainqueur des deux premières Coupes d'Algérie en 1963 et 1964 (2 mai 2006), Sahouli Mohamed, 25 ans, footballeur au Mc Saida (26 mai, dans un accident de la route au retour d'El Khroub), Benimam Ahmed dit El hadj, 62 ans, président de la Ligue algéroise d'haltérophilie (30 juin 2006, dans un accident de la route), Draoui Aissa, 56 ans, footballeur, ancien joueur de la Jsm Skikda, du Cs Constantine et du Mca, ancien international (21 juillet 2006), Slimane Benyamina, 73 ans, footballeur, ancien joueur du Scba et de l'Usm Bel Abbès, Bencheddad Bendhiba, 70 ans,ancien arbitre fédéral de football (8 octobre 2006), Ammar Benbelkacem, 90 ans, membre fondateur de la Fahb et premier président de la Fahb de 1963 à 1968, Mohamed Douik, 63 ans, ancien international d'haltérophilie, champion de France 1965, 6 fois champion d'Algérie (2 novembre 2006), Rabah Kouffi, 73 ans, ancien joueur de football de la Jsk et international (7 novembre 2006), Smail Salhi, 78 ans, membre fondateur du NaHussein Dey (1er mars 2007), Soudani Abdelkader, 71 ans, ancien joueur de baskett ball à Béni Saf et à l'Asmo, 55 fois international (16 avril 2007), Brahim Guellil, 63 ans, entraîneur de plusieurs clubs de football dont l'Us Biskra (1er juin 2007), Mostefa Bentchikou,94 ans, premier président de la Fédération algérienne de tennis (1963-1965) et président de 1969 à 1975 (15 juillet 2007), Brahim Baba, 50 ans, médecin fédéral au sein de la FAA et du comité médical de l'IAAF depuis 1995 et président de la commission médicale antidopage au sein de la Confédération africaine d'athlétisme (11 mars 2008), Ahmed Guenad, 49 ans, ancien vice-champion du monde de kick-boxing, directeur d'une entreprise de sécurité créée en 1991 en France (24 mars 2008), Transports : Sadek Benmahdjouba, 85 ans, ancien Dg de la Sntf (22 juillet 2007), M'Hamed Tayeb Benouis (59 ans), pilote puis Pdg d'Air Algérie depuis 2001 (9 août 2007) Travail : Mohamed Tayeb Farès, 96 ans (1923-2006), membre fondateur de l'Ugta et des Sma et du Syndicat des enseignants algériens, la Ftec (16 mai 2006), Vie politique: El Hachemi Chérif, 66 ans, ancien secrétaire général du Mds (2 août 2005), Hadj Moussa Akhamokh, 84 ans, moudjahid de la guerre de libération nationale, Amenokal, ancien député (28 décembre 2005), Mohamed Aoufi, 55 ans, Député Fln de Cheragas (16 février 2006),
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L’épisode algérien de la saga : Carlos/30/07/2010

L’épisode algérien de la saga : Carlos
Sorti en salle en France à la mi-juillet et disponible en DVD en Algérie, Carlos, le film d’Olivier Assayas, revient sur l’itinéraire du sulfureux Carlos, alias Illitch Sanchez Ramirez, avec comme ouverture du film l’assassinat à Paris de Mohamed Boudia, l’Algérien grand militant de la cause palestinienne, et raconte l’épisode algérois de la célèbre prise d’otages de l’OPEP.
Décembre 1975, tarmac de l’aéroport international d’Alger. Un avion autrichien vient de s’immobiliser, des forces de sécurité entourent l’appareil, non loin sont stationnées une ambulance et la Citröen DS noire avec à l’intérieur le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Abdelaziz Bouteflika. L’avion DC-9 est très spécial : il a transporté de Vienne, Autriche, le commando du célèbre Carlos et leurs otages « prestigieux », les ministres du Pétrole de l’OPEP. Le 21 décembre, un commando de six militants de l’organisation Bras armé de la révolution arabe, dirigé par le Vénézuélien Illitch Sanchez Ramirez, dit Carlos, opère un coup d’une rare audace : la prise d’assaut du siège de l’OPEP dans la capitale autrichienne lors d’une réunion des ministres du Pétrole. Le film, tiré de la série passée sur Canal+ en juin dernier en trois épisodes, consacre un long passage à la prise d’otages et à son épilogue algérois. Le groupe de Carlos exige à Vienne un avion pour partir à Alger avant de regagner Baghdad. Et c’est Belaïd Abdesselam, ministre du Pétrole de l’époque, retenu en otage aussi, qui mène les négociations. Le défunt journaliste Belaïd Ahmed, envoyé spécial d’El Moudjahid pour couvrir le sommet de l’OPEP, faisait également partie des otages. Alger refuse de laisser partir l’avion pour Baghdad et propose, par la voix de Bouteflika, de libérer les otages en échange d’une rançon de 20 millions de dollars payée par les Saoudiens.
En fait, le ministre saoudien du Pétrole, Ahmed Zaki Yamani, était dans le collimateur du groupe de Carlos, qui soutraitait l’opération pour le FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) de Wadî Haddad. Dans le film, on voit Abdelaziz Bouteflika, campé par le Franco-Algérien Abbès Zahmani, négocier directement avec Carlos dans le salon d’honneur de l’aéroport. Ce dernier accepte la proposition algéro-saoudienne malgré quelques hésitations. Hans-Joachim Klein, un Allemand, membre du commando Carlos, blessé lors de la prise d’otages et soigné à Alger, a témoigné que son groupe a été logé dans « une villa d’Etat, une villa immense », et que les membres du commando étaient « servis comme des rois… ». « Le chef des services secrets algériens venait chaque jour, des fois avec le chef de la police d’Alger… On a même mangé avec Bouteflika », a-t-il encore déclaré. « Ils étaient logés à Club des Pins, mais les excès de Carlos en alcool et en filles, ainsi que la crainte des Algériens qu’ils soient assassinés par des services étrangers, ont poussé les autorités à l’inviter à quitter l’Algérie », révèle un ancien journaliste. Carlos quitta notre pays pour la Libye, puis Aden au Yémen où il eut à répondre, lors d’une entrevue avec les dirigeants du FPLP, de la non-exécution de deux dirigeants de l’OPEP : le ministre des Finances d’Iran, Jamshid Amouzegar, et le ministre saoudien du Pétrole.
Par Adlène Meddi
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vendredi 19 décembre 2008

BELAÏD AHMEDUn seigneur de la plume nous quitte06 Octobre 2007 - Page : 8Lu 155 fois
Comme ton ami de toujours, feu Khaled Nezzari, un grand monsieur de la presse écrite nationale qui nous avait quittés il y a quatre ans, presque jour pour jour, tu as choisi toi aussi, un jour du mois sacré de Ramadhan pour tirer la révérence et nous dire adieu. C’est bien mérité pour vous, vu que vous aviez des coeurs très tendres et très humains. Mais ta mort ainsi précipitée, sans nous avertir, a causé une immense peine parmi les gens de la presse, et au-delà, notamment dans le secteur de l’énergie pour ce que tu as donné à ces deux secteurs peut-être qu’aucun, ni avant toi ni après toi, n’a autant donné aussi bien en qualité qu’en quantité. Ton nom restera intimement lié à la bataille de la nationalisation des hydrocarbures à partir de 1971, du boycott pétrolier arabe, suivi du premier choc pétrolier durant les années 73 et 74, le Sommet des non-alignés à Alger et celui du premier et dernier Sommet Opep à Alger, les grands rendez-vous pétroliers de l’Opep durant toute cette décennie, les questions énergétiques bilatérales et nationales. Beaucoup retiennent encore en mémoire la tragédie des ministres du Pétrole de l’Opep, pris en otages par le terroriste international Carlos à Vienne en 1976, parmi eux, Belaïd. Il n’allait pas à l’Opep en tant que simple journaliste, mais en s’intégrant à la délégation en tant que conseiller du ministre aussi et en tant que tel il prenait part aux négociations bilatérales. Aussi bien Abdesslem que Ghozali le prenaient avec eux dans leurs déplacements à travers les différentes capitales dans les cinq continents en capitalisant une expérience internationale spécialisée difficilement égalable. Il était devenu une plume et une autorité dans le domaine énergétique et médiatique, respecté de tous. Les grands analystes et spécialistes du pétrole et de l’énergie dans les grands coins du monde te reconnaissent ce mérite. La multitude de jeunes journalistes spécialisés de la presse nationale qui ont succédé à partir des années 80, attestent tous du riche legs.Ses commentaires et ses chroniques, notamment économiques, n’ont jamais cessé avec un style et une profondeur remarquables en continuant d’être debout malgré les vicissitudes du temps qui ne lui était pas tout le temps favorable. Ce journaliste, originaire de la région de Lakhdaria, était aussi un personnage plein de culture, d’humanisme et de savoir. Le cercle d’amis intimes de sa génération comme feu Nezzari, Hamada, Haïder, Fattani, Souissi, Hali, Bouchène, Touimer, Oussedik, Tchikène, Zoghmi, Chaâbane, et Naït Mazi, pour ne citer que ceux-là et beaucoup d’autres lui vouent un grand respect et admiration. Tel fut le destin d’un homme qui a consacré sa vie entière à sa profession et à la cause noble de l’information, le poumon de tout développement. L’Algérie et son peuple, en général, et les médias et le secteur du pétrole, en particulier, ne peuvent pas lui être ingrats.
Smaïl BOUDECHICHE
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Comme ton ami de toujours, feu Khaled Nezzari, un grand monsieur de la presse écrite nationale qui nous avait quittés il y a quatre ans, presque jour pour jour, tu as choisi toi aussi, un jour du mois sacré de Ramadhan pour tirer la révérence et nous dire adieu. C’est bien mérité pour vous, vu que vous aviez des coeurs très tendres et très humains. Mais ta mort ainsi précipitée, sans nous avertir, a causé une immense peine parmi les gens de la presse, et au-delà, notamment dans le secteur de l’énergie pour ce que tu as donné à ces deux secteurs peut-être qu’aucun, ni avant toi ni après toi, n’a autant donné aussi bien en qualité qu’en quantité. Ton nom restera intimement lié à la bataille de la nationalisation des hydrocarbures à partir de 1971, du boycott pétrolier arabe, suivi du premier choc pétrolier durant les années 73 et 74, le Sommet des non-alignés à Alger et celui du premier et dernier Sommet Opep à Alger, les grands rendez-vous pétroliers de l’Opep durant toute cette décennie, les questions énergétiques bilatérales et nationales. Beaucoup retiennent encore en mémoire la tragédie des ministres du Pétrole de l’Opep, pris en otages par le terroriste international Carlos à Vienne en 1976, parmi eux, Belaïd. Il n’allait pas à l’Opep en tant que simple journaliste, mais en s’intégrant à la délégation en tant que conseiller du ministre aussi et en tant que tel il prenait part aux négociations bilatérales. Aussi bien Abdesslem que Ghozali le prenaient avec eux dans leurs déplacements à travers les différentes capitales dans les cinq continents en capitalisant une expérience internationale spécialisée difficilement égalable. Il était devenu une plume et une autorité dans le domaine énergétique et médiatique, respecté de tous. Les grands analystes et spécialistes du pétrole et de l’énergie dans les grands coins du monde te reconnaissent ce mérite. La multitude de jeunes journalistes spécialisés de la presse nationale qui ont succédé à partir des années 80, attestent tous du riche legs.Ses commentaires et ses chroniques, notamment économiques, n’ont jamais cessé avec un style et une profondeur remarquables en continuant d’être debout malgré les vicissitudes du temps qui ne lui était pas tout le temps favorable. Ce journaliste, originaire de la région de Lakhdaria, était aussi un personnage plein de culture, d’humanisme et de savoir. Le cercle d’amis intimes de sa génération comme feu Nezzari, Hamada, Haïder, Fattani, Souissi, Hali, Bouchène, Touimer, Oussedik, Tchikène, Zoghmi, Chaâbane, et Naït Mazi, pour ne citer que ceux-là et beaucoup d’autres lui vouent un grand respect et admiration. Tel fut le destin d’un homme qui a consacré sa vie entière à sa profession et à la cause noble de l’information, le poumon de tout développement. L’Algérie et son peuple, en général, et les médias et le secteur du pétrole, en particulier, ne peuvent pas lui être ingrats.
Smaïl BOUDECHICHE

vendredi 16 novembre 2007

finalement il restera debout .le seul....

Actualité
d’Algérie Vend. 5 - Sam. 6 octobre 2007 - PAGE4
HOMMAGE Ë BELAìD AHMED
Adieu Beber !
C’était une journée transparente,
claire comme l’eau du large sous
le soleil naissant. Une journée algéroise
tissée dans la magie de ces
matins lumineux accostés comme
un bateau fantôme sur les quais
déserts du port. Un matin qui monte
comme un hymne venu du lointain
dans le rouge et or des cieux flamboyants,
comme une chanson que
l’on connaît par coeur et qui ressemble
à toutes les chansons
d’amour, comme le vol des
mouettes pourchassant les chalutiers
; beau comme le jour qu’il
enfante délicatement, paisiblement
dans l’irréel éclat de la grande avenue
bordée de platanes. Un matin
bonheur, un matin de bien-être et de
ravissement, qui commence par un
café crème et un croissant à la terrasse
du Palma ou de la Rotonde, à
l’heure où les camions municipaux
rafraîchissent les boulevards
comme pour chasser les derniers
lambeaux d’obscurité qui traînent
encore sur les hauteurs de
Bouzaréah. D’autres, plus traditionnels,
préfèrent les beignets chauds
ou «khefaf» servis par ces rois matinaux
de la pâte, généralement
venus de Gafsa ou de Djerba.
Ces matins sont un moment de
ravissement d’une grande beauté,
aussi bien extérieure qu’intérieure.
Extérieure, car la ville se présente
telle qu’elle est, sans la cohorte de
badauds qui lui confèrent cette
apparence de ruche n’ayant aucune
personnalité et sans ces longues et
monotones colonnes de véhicules
qui empoisonnent l’atmosphère et
provoquent un vacarme tonitruant.
A ce moment-là, la ville se découvre
telle qu’elle est.
On se surprend à apprécier le
détail d’un portique, le charme discret
de ces bustes en marbre soutenant
les balcons, la grâce désuète
de ces voûtes sous lesquelles on
passe mille fois chaque jour sans en
relever les lignes magiques, le mystère
des porches discrètes et l'incomparable
élégance des arcades.
Intérieure parce que ces moments
de paix et de sérénité sont un remède
efficient contre le stress de la
grande ville. Seul ou avec des amis,
attablé dans un café ou déambulant
dans les rues désertes, on profite de
ces moments de quiétude pour laisser
son esprit enfourcher les vagues
d’une réflexion philosophique qui
nous détache des choses bassement
matérielles de la vie quotidienne.
Je le revois encore comme s’il
était là, à côté de moi, l’air pensif,
sirotant calmement son café tout en
tirant profondément sur sa cigarette.
De temps à autre, il avait un geste
machinal pour arranger ses lunettes
qui lui tombaient sur le nez. Pour
quelques semaines, il avait décidé
de nous accompagner dans l’aventure
matinale d’Horizons, quotidien
du soir à grand tirage (350 000
exemplaires/jour). L’essentiel de
notre boulot se faisait de bon matin,
entre cinq et neuf heures ; il y avait
les pages d’actualité à confectionner,
la dernière et la Une à préparer
et il fallait tout boucler avant dix
heures pour que le journal soit dans
les kiosques aux environs de midi.
Nous profitions de cette pausecafé
pour discuter sur les sujets
importants du jour, la manière de les
présenter et s’il y a lieu de les commenter.
Il y avait généralement là
Fouad, Mohammed Bederina,
Chérif Chemseddine et Hocine
Mezali avec sa machine à écrire
portable. Et il y avait aussi exceptionnellement
pour quelques
semaines, le grand, l’unique, l’inénarrable
Belaïd Ahmed, le doyen
des journalistes algériens dont on
me dit qu’il est actuellement malade
et auquel je souhaite un prompt
rétablissement avec l’espoir de pouvoir
relire un jour l’un de ses succulents
écrits! Belaïd Ahmed, je l’ai
connu en rentrant à El Moudjahid. Il
était rédacteur en chef et occupait,
au fond du couloir, le petit bureau
qui accueillit par la suite la rédaction
régionale, un endroit stratégique qui
permettait une surveillance attentive
des entrées et sorties des journalistes.
Sid-Ahmed portait des bretelles
comme les rédacteurs en chef
des films de ma jeunesse : il avait
de grosses lunettes comme eux et
sa façon de vous engueuler suite à
un ratage, semblait sortir tout droit
d’une pellicule en noir et blanc. Peu
de gens connaissent le passé prestigieux
de cet homme de presse qui
a toujours gardé la tête haute et ne
s’est jamais abaissé à faire des
concessions. Face aux changements
des humeurs et des
hommes, il a répondu par la
constance de son professionnalisme
et lui, qui était déjà directeur
d’un quotidien à l’indépendance (An
Nasr), aurait pu aspirer aux postes
les plus prestigieux s’il avait épousé
une autre carrière. «Le journalisme
mène à tout, à condition d’en sortir
»… Aux honneurs éphémères des
gloires politiques et aux notoriétés
temporaires des postes de responsabilité
dans l’administration, il a
choisi le rude chemin de la presse,
la laborieuse pente qui ne mène pas
forcément vers le haut. Journaliste
dans l’âme, il a tissé les toiles d’une
information sérieuse que la limite
imposée par le système du parti
unique n’empêchait pas d’être crédible.
Courageux, il a été démis de
ses fonctions deux fois pour des
articles qui n’avaient pas plu. A
Constantine, parlant du FLN, il avait
osé faire paraître un éditorial intitulé
: «Il faut balayer devant sa propre
porte.» C’était en 1963.
Le lendemain, il fut invité à quitter
les lieux. Dans les années
soixante-dix, et malgré tous nos
efforts pour l’en dissuader, il pondit
le fameux : «Ce qui est fondamental
et ce qui n’est pas fondamental» qui
lui valut le même sort ! Il se retrouvera
à chaque fois simple journaliste,
ne croyant qu’en sa plume pour
redémarrer encore et encore, refaire
les premiers pas sur la pente qui
ne mène nulle part, heureux d’écrire,
ivre des effluves du plomb qui
montaient de l’atelier, soûlé par la
cadence de la grosse machine qui
pondait les journaux par dizaines de
milliers. Et c’est ainsi qu’il se retrouvera
spécialiste des questions énergétiques
à l’époque du grand
embargo pétrolier arabe.
Pour l’histoire, il a été «kidnappé
» avec les autres délégations
par Carlos et sa bande lors de l’attaque
du siège de l’Opep à Vienne.

Il se retrouvera dans l’avion piraté
qui volait vers…Alger ! Son reportage
sur l’affaire fit sensation. J’en
garde un bout dans ma mémoire,
lorsqu’il décrit l’irruption des terroristes
dans la salle de réunion. Il
disait à peu près ceci (ce n’est pas
du mot à mot) : «Dans la précipitation,
tout le monde s’aplatit sous les
sièges. Ministres et délégués. Les
petits drapeaux des pays membres
de l’Opep, déposés sur la table,
chancelèrent et tombèrent un à un.
De mon coin, couché comme tous
les autres, je suivais le fanion algérien.
Il chancelle. Tombera ?
Tombera pas ? Finalement, il resta
debout. Le seul.»
Belaïd Ahmed m’a guidé dans
les dédales de la cité inconnue pour
m’en faire connaître les mystérieux
rites nocturnes et de cette époque
mouvementée et riche en rencontres
de tout genre, je garde le
souvenir de femmes et d’hommes
d’un niveau intellectuel exceptionnel,
faune d’artistes et de philosophes
errant dans les labyrinthes
de la cité pour faire étalage de leurs
talents et échanger leurs expériences.
Dans le magma des discussions
intellectuelles sans fin, au
confluent des courants idéologiques
contradictoires qui secouaient
l’époque, il y avait une valeur qui
gardait intacte sa cotation au marché
du coeur : l’amitié. Cette amitié
sincère qui naît d’une rencontre
désintéressée et d’une fidélité à
toute épreuve. Qu’en reste-t-il
aujourd’hui? Dans le souk actuel du
trabendisme politique, tant de ferveur
pour les sentiments humains,
tant d’émotion face aux choses de
la vraie vie, tant de passion pour les
rencontres et les échanges, apparaîtront
à beaucoup bien naïves.
Assurément, pour cette nouvelle
faune, la construction de la
«baraque» avec piscine et tout le
tralala petit bourgeois sont l’épine
dorsale de la réflexion quotidienne
et le principal sujet de préoccupation.
Minables rejetons d’un système
pourri jusqu’à l’os, ils bâtissent
leur notoriété sur ces biens matériels
qu’ils acquièrent à tout prix. Ils
achètent les plus belles encyclopédies
pour orner des bibliothèques
qui ne serviront à rien. Juste la
frime… Alger la tromperie, Alger
des escroqueries, Alger des m’as-tu
vu ; non, Sid-Ahmed, ce n’est pas
cette Alger-là que tu m’as montrée.
Tu m’as guidé dans les rues d’une
autre ville, haute comme l’honneur,
grande comme la dignité, belle
comme l’amour. Alger des petites
gens, de la solidarité, des pêcheurs,
des artistes en bleu de Chine, heureux
de vivre dans la plus belle ville
du monde. Alger des petits matins
succulents de la Pêcherie et des
crépusculaires savoureux de la
Madrague somnolente au milieu de
ses embarcations. Alger des escapades
nocturnes vers Sidi-Fredj la
débonnaire malgré son air de marina
somptueuse et Zéralda la festive
où la mer ressemble à un poème…
Il n’y avait pas encore de grande
bouffe à Staouéli et nous avions le
boulevard scintillant de Fort-de-
L’eau pour nous enivrer de toutes
les sensations…
Merci pour tant et tant de belles
choses, Sid-Ahmed, doyen des
journalistes algériens, superbement
ignoré par son pays et ses ministres
de l’information. On m’a dit que tu
ne sors plus beaucoup de ton
appartement du centre-ville. Mais
au fond, cela importe peu parce que
je sais que dans ta tête remplie de
souvenirs, il y a comme un formidable
feu d’artifice, c’est le spectacle
d’Alger sous le soleil éternel
de la fraternité. C’est cette Alger-là
qui vit au fond de nos coeurs.
Maâmar FARAH
(13 novembre 2003, in «Les
mots du jeudi», tome 1)
En hommage à Belaïd Ahmed, grand journaliste et doyen de
la corporation, disparu il y a quelques jours, voici, republié, ce
texte paru dans les «mots du jeudi», le 13 novembre 2003.
Adieu Bela.d !
Chez les Indiens d’Amérique du Nord,
lorsque le sachem (le chef de la tribu) sent son
heure venir, il se retire dans un lieu isolé, en
haute montagne en général, pour s’en aller mourir
loin de tous. C’est un peu ce qui est arrivé à
notre ami et grand frère plus que confrère, Belaïd
Ahmed, qui est parti dans la discrétion intégrale,
tout doucement sans faire de bruit. J’ai eu l’incommensurable
privilège de le côtoyer au jour le
jour et celui d’être un de ses collaborateurs
directs des années durant et cela m’avait permis
d’apprécier l’homme et le professionnel qui a
aidé beaucoup d’entre nous à assimiler les rudiments
de la pratique journalistique, la vraie, celle
qui met en relief les valeurs morales et intellectuelles.
Car Belaïd — c’est ainsi qu’il exigeait de
se faire appeler, refusant que l’on utilise son prénom
—, aurait pu être un de ces innombrables
courtisans et lèche-bottes qui se bousculent
dans les méandres de notre profession, d’autant
qu’à l’aube de sa carrière, il avait connu les honneurs
et les arcanes de la hiérarchie. Il n’en fut
rien, tout simplement parce que Belaïd était un
esprit libre qui cultivait les grands principes
d’honnêteté et de probité.
Après avoir dirigé le quotidien An-Nasr et les
déboires qu’il y connut et qui ont été remarquablement
évoqués par Boukhalfa Amazit dans
l’hommage qu’il lui a rendu, BelaÏd se retrouve
au quotidien national El-Moudjahid, dont il prit la
rédaction en chef au début des années soixantedix.
C’est à cette époque que nous nous
sommes connus. Je me souviens de ces
moments de plaisir extrême quasi-quotidiens
qu’il avait chaque soir après le bouclage : «Eh
bien, nous disait-il à Maâmar Farah et à moi,
nous en avons fait un de plus !», en parlant de
son «bébé» du jour, le journal qu’il avait fait
fabriquer.
Plus tard et au gré des vicissitudes de la politique
politicienne, Belaïd fut mis au placard. Par
trop électron libre, il ne pouvait pas convenir à un
système basé sur la flagornerie et les éloges des
carriéristes et des faux culs en tous genres. Je
me remémore encore (c’est d’actualité), le jour
où nous avions reçu une information sur «1 200
tonnes de pommes de terre jetées dans une
décharge publique», à un moment où nous
vivions une terrible pénurie de pommes de terre.
Un journaliste et un photographe furent envoyés
sur place et l’enquête corrobora l’information. A
la réunion du menu, Belaïd demanda l’avis des
responsables de la rédaction sur l’opportunité de
publier ce qui était considéré alors comme un
brûlot. Il ne faut pas oublier que nous étions en
plein régime dictatorial où tous les écrits, tous les
mots étaient minutieusement soupesés. Devant
certains atermoiements, Belaïd avait tranché.
Non seulement, on donnera l’information, mais
elle fera l’ouverture de la une. Ce qui fut fait.
Naturellement, le ciel nous tomba sur la tête le
lendemain. Mais Belaïd tint bon, jusqu’au jour où
on le vira. Remercié, Il reprit courageusement
son porte-plume et se lança dans le bain de l’information
économique et la bataille du pétrole
avec un enthousiasme et un
allant de jeune débutant. Maintenant qu’il est
parti, nous apprécions à leur juste valeur, des
hommes de cette trempe. Les dernières années
de sa vie furent les plus décevantes pour lui. Il lui
fut difficile de s’adapter à la nouvelle donne instaurée
par la circulaire Hamrouche. Le bulletin
économique qu’il créa alors ne connut pas le
succès qu’il aurait dû avoir car la conjoncture
n’était pas à l’économie mais à la violence. Après
avoir tenté de transformer son bulletin en hebdomadaire
spécialisé, il dut se rendre à l’évidence
et fermer boutique.
Les dernières années de sa vie furent marquées
par la maladie, un vilain cancer de la
gorge, auquel il fit front avec un immense courage.
Après avoir fait un pied de nez à la mort pendant
plusieurs années, celle-ci a fini par avoir le
dernier mot et l’a emporté. Il s’était volontairement
retiré du circuit comme pour ne pas gêner
les nombreux amis qu’il compte dans le métier.
Fier jusqu’au bout des ongles, il n’aurait jamais
accepté d’être un boulet encombrant pour ceux
qu’il aimait. Il est mort de la même façon, loin du
bruit et de la fureur de ces salles de rédaction
qu’il aimait par-dessus tout. Beaucoup de ses
amis, dont nous-mêmes regretteront amèrement
de ne pas s’être inquiété de son long, trop long
silence. Repose en paix Belaïd. Ta compétence,
ta générosité et ton humour caustique et décapant
vont nous manquer terriblement.

thank you

merci a sanpo et ghada83 pour leur clin d'oeil sur mon blog et pour leur chaleureux message merci bcp pour votre dévouement cordialement votre+++++

jeudi 11 octobre 2007

un grand journalist s'éteint

Bélaid Ahmed: un grand journaliste s'éteint Par said kaced le 04/10/2007 à 13:42
Jeune journaliste, alors que je commençais à aiguiser ma plume dans cette profession de la justesse, j'eus l'insigne honneur de connaître feu Bélaid Ahmed. Que c'est dur de parler déjà au passé d'un homme si bon, si plein de vie, si serviable et si enclin à vous donner le "petit plus" qui sépare le "bon" journaliste du "grand" journaliste.Bélaid Ahmed a fait ses preuves, toutes ses preuves, à l'école des agenciers. L'école de la précision et de la concision. Là où informer prend toute sa place. Là où il y a peu d'espace au vedettariat car il s'agit de réagir vite pour livrer à l'opinion les faits et gestes de leur société en mouvement. A l'ouverture démocratique, Bélaid Ahmed a su se "redéployer" en intégrant des équipes dé rédaction où il fit parler sa science de l'information, son métier.Des légions de jeunes journalistes ont appris à son contact comment rester proche de l'information et pourquoi il faut, à tout prix, d'en manipuler tout ou en partie le contenu. Son mot d'ordre, sa devise favorite: "la rigueur, rien que la rigueur!" était connu dans toutes les rédactions. Grâce à des hommes comme lui, des journalistes ont pu exercer ce métier en se munissant des bonnes armes. Bélaid Ahmed avait toujours le mot idoine pour détendre l'atmosphère et avait le sens consacré de la formule. Il savait mettre les bons titres et hiérarchiser l'information.Il nous quitte alors que la jeune presse algérienne avait grand besoin de ses talents. Repose en paix Da Bélaid, nous essaierons de te ressembler!
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mercredi 10 octobre 2007