vendredi 19 décembre 2008

BELAÏD AHMEDUn seigneur de la plume nous quitte06 Octobre 2007 - Page : 8Lu 155 fois
Comme ton ami de toujours, feu Khaled Nezzari, un grand monsieur de la presse écrite nationale qui nous avait quittés il y a quatre ans, presque jour pour jour, tu as choisi toi aussi, un jour du mois sacré de Ramadhan pour tirer la révérence et nous dire adieu. C’est bien mérité pour vous, vu que vous aviez des coeurs très tendres et très humains. Mais ta mort ainsi précipitée, sans nous avertir, a causé une immense peine parmi les gens de la presse, et au-delà, notamment dans le secteur de l’énergie pour ce que tu as donné à ces deux secteurs peut-être qu’aucun, ni avant toi ni après toi, n’a autant donné aussi bien en qualité qu’en quantité. Ton nom restera intimement lié à la bataille de la nationalisation des hydrocarbures à partir de 1971, du boycott pétrolier arabe, suivi du premier choc pétrolier durant les années 73 et 74, le Sommet des non-alignés à Alger et celui du premier et dernier Sommet Opep à Alger, les grands rendez-vous pétroliers de l’Opep durant toute cette décennie, les questions énergétiques bilatérales et nationales. Beaucoup retiennent encore en mémoire la tragédie des ministres du Pétrole de l’Opep, pris en otages par le terroriste international Carlos à Vienne en 1976, parmi eux, Belaïd. Il n’allait pas à l’Opep en tant que simple journaliste, mais en s’intégrant à la délégation en tant que conseiller du ministre aussi et en tant que tel il prenait part aux négociations bilatérales. Aussi bien Abdesslem que Ghozali le prenaient avec eux dans leurs déplacements à travers les différentes capitales dans les cinq continents en capitalisant une expérience internationale spécialisée difficilement égalable. Il était devenu une plume et une autorité dans le domaine énergétique et médiatique, respecté de tous. Les grands analystes et spécialistes du pétrole et de l’énergie dans les grands coins du monde te reconnaissent ce mérite. La multitude de jeunes journalistes spécialisés de la presse nationale qui ont succédé à partir des années 80, attestent tous du riche legs.Ses commentaires et ses chroniques, notamment économiques, n’ont jamais cessé avec un style et une profondeur remarquables en continuant d’être debout malgré les vicissitudes du temps qui ne lui était pas tout le temps favorable. Ce journaliste, originaire de la région de Lakhdaria, était aussi un personnage plein de culture, d’humanisme et de savoir. Le cercle d’amis intimes de sa génération comme feu Nezzari, Hamada, Haïder, Fattani, Souissi, Hali, Bouchène, Touimer, Oussedik, Tchikène, Zoghmi, Chaâbane, et Naït Mazi, pour ne citer que ceux-là et beaucoup d’autres lui vouent un grand respect et admiration. Tel fut le destin d’un homme qui a consacré sa vie entière à sa profession et à la cause noble de l’information, le poumon de tout développement. L’Algérie et son peuple, en général, et les médias et le secteur du pétrole, en particulier, ne peuvent pas lui être ingrats.
Smaïl BOUDECHICHE
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Comme ton ami de toujours, feu Khaled Nezzari, un grand monsieur de la presse écrite nationale qui nous avait quittés il y a quatre ans, presque jour pour jour, tu as choisi toi aussi, un jour du mois sacré de Ramadhan pour tirer la révérence et nous dire adieu. C’est bien mérité pour vous, vu que vous aviez des coeurs très tendres et très humains. Mais ta mort ainsi précipitée, sans nous avertir, a causé une immense peine parmi les gens de la presse, et au-delà, notamment dans le secteur de l’énergie pour ce que tu as donné à ces deux secteurs peut-être qu’aucun, ni avant toi ni après toi, n’a autant donné aussi bien en qualité qu’en quantité. Ton nom restera intimement lié à la bataille de la nationalisation des hydrocarbures à partir de 1971, du boycott pétrolier arabe, suivi du premier choc pétrolier durant les années 73 et 74, le Sommet des non-alignés à Alger et celui du premier et dernier Sommet Opep à Alger, les grands rendez-vous pétroliers de l’Opep durant toute cette décennie, les questions énergétiques bilatérales et nationales. Beaucoup retiennent encore en mémoire la tragédie des ministres du Pétrole de l’Opep, pris en otages par le terroriste international Carlos à Vienne en 1976, parmi eux, Belaïd. Il n’allait pas à l’Opep en tant que simple journaliste, mais en s’intégrant à la délégation en tant que conseiller du ministre aussi et en tant que tel il prenait part aux négociations bilatérales. Aussi bien Abdesslem que Ghozali le prenaient avec eux dans leurs déplacements à travers les différentes capitales dans les cinq continents en capitalisant une expérience internationale spécialisée difficilement égalable. Il était devenu une plume et une autorité dans le domaine énergétique et médiatique, respecté de tous. Les grands analystes et spécialistes du pétrole et de l’énergie dans les grands coins du monde te reconnaissent ce mérite. La multitude de jeunes journalistes spécialisés de la presse nationale qui ont succédé à partir des années 80, attestent tous du riche legs.Ses commentaires et ses chroniques, notamment économiques, n’ont jamais cessé avec un style et une profondeur remarquables en continuant d’être debout malgré les vicissitudes du temps qui ne lui était pas tout le temps favorable. Ce journaliste, originaire de la région de Lakhdaria, était aussi un personnage plein de culture, d’humanisme et de savoir. Le cercle d’amis intimes de sa génération comme feu Nezzari, Hamada, Haïder, Fattani, Souissi, Hali, Bouchène, Touimer, Oussedik, Tchikène, Zoghmi, Chaâbane, et Naït Mazi, pour ne citer que ceux-là et beaucoup d’autres lui vouent un grand respect et admiration. Tel fut le destin d’un homme qui a consacré sa vie entière à sa profession et à la cause noble de l’information, le poumon de tout développement. L’Algérie et son peuple, en général, et les médias et le secteur du pétrole, en particulier, ne peuvent pas lui être ingrats.
Smaïl BOUDECHICHE

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