mercredi 10 octobre 2007

fondateur de la press alegerien.......

[ Nation ]La presse national en deuil Décès de Ahmed Belaïd, un des fondateurs de la presse nationale
Par : EL MOUDJAHID Le : mercredi 03 octobre 2007
Ahmed Belaïd, un des fondateurs de la presse nationale, vient de s’éteindre à Alger à l’âge de 73 ans des suites d’une longue maladie. Ce "monstre de la presse", qui a embrassé la carrière de journaliste juste au lendemain du recouvrement de l’Indépendance, a exercé des responsabilités dans différents organes (rédacteur en chef d’El Moudjahid, directeur du journal En-Nasr, rédacteur en chef de Révolution Africaine, directeur des relations extérieures à l’APS). Il s’était surtout rendu célèbre quand il avait en charge le dossier des hydrocarbures notamment à l’OPEP au temps des difficiles négociations algéro-françaises et de "la bataille des prix" des années 60 et 70. Ahmed Belaïd était un journaliste atypique des conférences de l’OPEP. Il fut parmi les otages du célèbre Carlos à Vienne, événement qu’il racontera plus tard à ses collègues avec truculence et un art à nul autre pareil.Viscéralement attaché au noble métier, Ahmed Belaïd, à la bonhomie légendaire, ne cessait malgré l’âge qui avance inexorablement et la terrible maladie qui le rongeait silencieusement à diffuser la gaieté et l’espérance, même à réclamer des sujets juste pour le plaisir d’écrire, pour écrire sur le "fil" de l’APS qu’il avait "inondée" pendant trois décennies entières.Ce "racé du journalisme", formateur par excellence, tantôt grave, tantôt hilare, avait le don de hisser la confraternité en amitié, si attachant et si sensible pour imposer le respect et pour servir d’exemplarité dans la droiture et l’honnêteté. Il était en effet un condensé de rectitude. Son nom restera à jamais lié à la grande épopée de la presse nationale post-indépendance dans toutes ses facettes : de "la presse responsable" à "la presse frondeuse" et jusqu’à la presse libre dans son expression. Il aura assisté à tout, parfois acteur principal, parfois spectateur, jamais déserteur. Ahmed Belaïd était de la race des grands. Qu’Allah lui accorde Sa Sainte Miséricorde.

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